30 avril 2022
Quelle est cette sorte de monde où, d'un côté, les enfants sont littéralement arrachés du ventre maternel, et de l'autre, est exercé sur les foules un intense lobbying en faveur de la procréation artificielle ?
Pour expliciter mon propos, je vous relaie deux vidéos en bas de page. Je vous mets en garde : la seconde est très dure à regarder, et je la déconseille vivement aux personnes sensibles. Mais, ce qu'elle montre, ce sont les faits dans toute la crudité de leur vérité. Et je crois que c'est un devoir, de la diffuser.
J'ai été frappée par ce que l'une et l'autre projetaient dans mon esprit. Une sorte de pensée cahoteuse. Une dissonance. Une frayeur, aussi.
Elles me parlaient d'un monde où tout sens moral avait été effacé, comme s'il y avait eu la volonté de le remplacer par un art de vivre qui n'a plus rien d'humain. Mais ce qui m'a le plus frappé dans ces deux vidéos, c'est la misère spirituelle et la solitude qu'elles impliquent. Et pire, l'interrogation terrible : que cachent ces projets, faramineux, mirobolants, où il serait question d'élever dans le futur des bébés, tout comme on élève des animaux ? D'ailleurs, pourquoi fait-on de l'élevage ? Pour se nourrir, non ? Pour avoir des « pièces de rechange » à volonté ? Du sang jeune, à volonté ? Pourquoi des êtres comme ATTALI évoquent-ils, non pas avec insistance, mais à petites touches, ici et là, l'air de rien, le cannibalisme ? Quand ils ne proposent pas directement le plus sérieusement du monde de manger les morts, comme ce professeur d'université, Magnus SODERLUND de Stockholm, qui déclarait lors d'une table ronde au Gastro Summit :
« Les tabous «conservateurs» contre le cannibalisme, peuvent changer avec le temps si les gens essaient simplement de manger de la chair humaine. »
Et de poursuivre :
« Je me sens un peu hésitant mais pour ne pas paraître trop conservateur … je dois dire … je serais prêt à au moins le goûter », déclarait-il à TV4 en Suède. »
Selon lui, la consommation de viande humaine, issue de cadavres, pourrait contribuer à sauver la race humaine si seulement une société mondiale "en prenait conscience". OK, donc, au lieu de les incinérer ou de les enterrer, on bouffe papa ou maman, voire le petit frère pour « sauver » la planète ? La race humaine ? De plus en plus souvent, quand j'écris des articles, j'ai l'impression d'être tombée dans la quatrième dimension.
Il y a aussi une certaine Élisabeth ANSTETT également suédoise. Celle-là tente de persuader le monde que prendre la dépouille de mamie pour faire du compost, ça serait plutôt écologique... Parce que, de toute façon, c'est ce que le corps devient... OK. Où est passée la dimension du sacré ?
Revenons à ATTALI, et voyons ce qu'il dit à la lettre « A » dans son Dictionnaire du 21e siècle ; il y a le mot « Alimentation », sous lequel se trouvent les rubriques : se soigner, se distraire, appartenir, et faire.
« Manger ne sera jamais un acte innocent, explique-t-il en préambule. Sauf chez les plus pauvres, la nourriture ne sert pas qu'à calmer la faim. Outre le plaisir du goût*, un produit alimentaire sert aussi à signifier à celui qui le consomme son appropriation d'une force vitale et son appartenance à un groupe. »
Arrive la section « se distraire », c'est encore plus intéressant :
« La nourriture sera prétexte à voyager, à découvrir une forme originale de nomadisme* virtuel. On mangera de plus en plus de plats originaires de civilisations* de plus en plus lointaines, sous forme de menus mixtes, de mélanges inédits, voyages métis composés sur mesure. Tel sera l'axe de la gastronomie*. L'alimentation sera prétexte à jeux* et à spectacles*. Parfois aussi à des jeux interdits, à des transgressions; »
Je pose la question, qu'est-ce qui peut être transgressif en matière d'alimentation ?
Je vous laisse réfléchir à la question.
Sinon, à travers les séries télévisées, les psychés sont doucettement habituées au concept du cannibalisme ; Britannia, la dernière en date, m'a fait écrire sur Sens Critique : Britannia, l'abominable série.
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Abominable, véritablement, car là, je pense qu'un pas a encore été franchi en mettant en scène le sacrifice et la dévoration d'un très jeune enfant. Sacrifice réitéré avec la mort d'un homme adulte, tué, préparé, puis dévoré comme un met délectable. Je ne suis pas allée au-delà du deuxième épisode.
Aussi, quand je considère la quantité considérable d'avortements perpétrés en Occident d'une part, et l'effort fait d'autre part pour promouvoir la naissance d'enfants dans dans matrices artificielles, je me dis que les deux choses sont étroitement reliées entre elles, et que dans ce lien, il réside quelque chose de malsain.
Garder le silence, par respect humain, par crainte de contrarier l’esprit du temps, ou encore par fausse compassion « féministe » (oubliant au passage de s’appliquer aux millions de petites filles à naître passant annuellement par le couperet de l’extermination volontaire de grossesse, dont on sait qu’elles sont plus souvent supprimées que les garçons, dans de nombreux pays dont le Canada), c’est se rendre complice de ce massacre à grande échelle des innocents, in et ex utero.
![[VO] (Anglais) Bientôt, des usines d'utérus artificiels ?](https://image.over-blog.com/aKKvLkairdfVAUkXbjUDjudRq6c=/170x170/smart/filters:no_upscale()/https%3A%2F%2Fsp.rmbl.ws%2Fs8%2F1%2F1%2FP%2Fy%2FN%2F1PyNd.NP4e-small-VO-Anglais-Bientt-des-usine.jpg)
[VO] (Anglais) Bientôt, des usines d'utérus artificiels ?
Dans le même temps où de plus en plus de pays dans le monde autorisent des " avortements " à 9 mois, voire après la naissance, et où les " vaccins " injectés rendent des femmes stériles, qua...
https://rumble.com/v1042np-vo-anglais-bientt-des-usines-dutrus-artificiels-.html
Les images que vous allez découvrir dans la vidéo suivante ne nous parviennent pas d’un pays sauvage, qui serait infiniment reculé du monde, ni même de ce que les pays riches appellent pudiquement le « Tiers monde », mais du cœur de l’Occident. D’un pays prompt à sermonner, voire à punir ceux qu’il jugerait être en inadéquation avec les sacro-saints « Droits de l’Homme ». Ces images coupent le souffle. Elles proviennent d’une contrée nommée « Barbarie », et où les seuls droits sont ceux du plus fort. D’une contrée où les femmes sont tombées si bas dans l’estime qu’elles ont d’elles-mêmes, qu’elles en sont à répéter comme des perroquets : c’est « Mon corps, mon choix ». Oui, et elles ont aussi le choix de faire attention, les moyens de faire attention.
Parce que depuis la seconde moitié du vingtième siècle, à moins d’un vrai coup de malchance, une grossesse n’a plus vocation à être accidentelle. En soi, l’avortement n’est pas une méthode de contraception. Il n’a pas non plus à être interdit, mais il doit être la solution ultime d’une décision difficile.
Ce que montrent ces images, terribles, terrifiantes, c’est la finalité de l’abandon de toute morale. Quand l’Homme a perdu toute modestie, et que soudain, grâce à ses connaissances, il se croit devenu Dieu. Que peut-il advenir d’une espèce, lorsque le sens sacré de la Vie a disparu de sa conscience ?
©Marguerite Rothe
Découverte des restes de fœtus avortés provenant d'un centre d'avortement de Washington DC (personnes sensibles, s'abstenir)
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RAPPEL
Voir aussi sur ce thème la vidéo de Raphaël COHEN
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