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Pangolins et mantilles

Pangolins et mantilles

Blog d'information alternative - Nous vivons une époque troublée de dictature "sanitaire" et de manipulation à l'échelle mondiale... 


Le culte du Dalaï Lama - Déclin de l'occident

Publié par pangolins&mantilles sur 11 Juin 2023, 11:32am

Catégories : #ARMÉE CHINOISE DE LIBÉRATION DU PEUPLE, #DALAÏ LAMA, #PÉDOPHILIE, #PROPAGANDE ANTI-CHINOISE, #SERFS TIBÉTAINS, #Foster STOCKWELL, #SYSTÈME FÉODAL DU TIBET, #TIBET

DALA

SOURCE : La Vérité partagée

Vidéo de Quantum Leap

 

Le culte et la véritable histoire du DALAÏ LAMA

 

Le Dalaï Lama et le culte Dordjé Shougdèn 

 

Dans les années 1990 et au début des années 2000, le 14e Dalai Lama désapprouva publiquement le culte de Dordjé Shougdèn et demanda à ce que ses adeptes cessent la pratique de ce culte et que ceux qui refusent de le faire soient expulsés des monastères et ne participent plus aux cérémonies.

 

 

Le Tibet : mythe et réalité

La conception occidentale du Tibet correspond davantage au mythe qu’à la réalité. L’idée que le Tibet est une nation opprimée, composée de Bouddhistes pacifiques qui n’ont jamais fait de mal à personne est une perversion de la réalité. En fait la croyance selon laquelle le Dalaï-Lama est le chef mondial du Bouddhisme plutôt que le dirigeant d’une secte parmi les plus de 1700 « Bouddhas Vivants » de cette forme tibétaine unique de la foi témoigne d’une vision paroissiale des religions du monde.

Ce mythe, bien évidemment, est une conséquence de l’inaccessibilité du Tibet jadis, qui a généré des illusions concernant cette contrée mystérieuse au milieu des montagnes de l’Himalaya – des illusions qui ont été ingénieusement promues par les défenseurs du Dalaï-Lama à des fins politiques. Ce mythe s’éteindra comme le font tous les mythes mais d’ici-là, il est sage d’apprendre quelques faits concernant cette région de la Chine.

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Fin de l'article

 

Le Tibet depuis 1949

En 1949, les Communistes chinois remportèrent la Révolution et renversèrent le gouvernement Nationaliste. Mais ils n’envoyèrent leur armée au Tibet qu’en octobre 1951 après qu’ils aient signé, avec des représentants du 14ème Dalaï-Lama et du 10ème Panchen-Lama, un accord pour la libération pacifique du Tibet. Le Dalaï-Lama exprima son soutien en faveur de cet accord en 17 points dans un message télégraphié au Secrétaire Mao, le 24 octobre 1951. Trois ans plus tard, le Dalaï-Lama et le Panchen-Lama se rendirent ensemble à Beijing pour assister au premier Congrès National du Peuple, duquel le Dalaï-Lama fut élu vice-président du Comité Permanent tandis que le Panchen-Lama en fut élu membre.

Après que l’Armée de Libération du Peuple (ALP) fut entrée au Tibet, elle prit des mesures pour protéger les droits des serfs mais n’essaya pas, dans un premier temps, de réorganiser la société tibétaine sur des lignes socialistes ou démocratiques. Pourtant, les seigneurs féodaux et les moines régnants savaient pertinemment qu’à terme, leurs terres seraient redistribuées tout comme les biens des grands propriétaires terriens du reste de la Chine avaient été confisqués et répartis parmi la paysannerie. Les seigneurs féodaux tibétains ont fait tout ce qu’ils ont pu pour dissuader les serfs de s’associer avec l’ALP. Mais, alors que les serfs ignoraient de plus en plus les désirs de leurs seigneurs et appelaient les Communistes à mettre fin au système féodal oppresseur, quelques dirigeants des « trois grands monastères » (Gande, Sera et Drepung) publièrent une déclaration, dans la deuxième moitié de l’année 1956, exigeant le maintien du système féodal.

C’est alors que l’ALP décida que le moment était venu de confisquer les biens des seigneurs féodaux et de les redistribuer parmi les serfs. Les seigneurs et des moines de haut rang répliquèrent en annonçant, en mars 1959, la fondation d’un « État Indépendant du Tibet » et quelques 7000 d’entre eux se rassemblèrent à Lhassa pour y fomenter une révolte. Parmi eux se trouvaient plus de 170 « guérilleros Khampa » qui avaient reçu un entraînement à l’étranger aux mains de l’OSS et avaient été parachutés au Tibet, selon un ancien agent de la CIA. L’OSS leur fournit également des mitrailleuses, des mortiers, des fusils et des munitions. L’ALP écrasa la révolte en deux jours, capturant quelques 4000 rebelles. La rébellion jouissait du soutien du Dalaï-Lama, mais pas de celui du Panchen-Lama. Après son échec, le Dalaï-Lama prit la fuite vers l’Inde en compagnie d’un groupe de chefs rebelles.

Le 14ème Dalaï-Lama à son arrivée en Inde, en 1959
Le 14ème Dalaï-Lama à son arrivée en Inde, en 1959

L’événement le plus perturbateur des années récentes a été la « révolution culturelle », qui a duré de 1966 à 1976. Elle a transformé la plupart des zones agraires et pastorales du Tibet en immenses communes et a fermé ou détruit de nombreux temples et monastères, comme ailleurs en Chine. Pour finir, les communes furent démantelées et les temples et monastères furent réparés et ré-ouverts aux frais du gouvernement.

L’idée selon laquelle la plupart des Tibétains sont mécontents de ce qui s’est produit au Tibet et aspirent à l’indépendance vis-à-vis de la Chine est une production fabriquée en Occident et promue par les seigneurs féodaux dépossédés qui se sont enfuis en Inde. Qui peut réellement croire qu’un million de serfs – plus de 90% de la population – déplorent la perte du joug et des chaînes de la féodalité ? Ils s’occupent désormais de leurs propres troupeaux et de leurs propres terres, épousent qui ils veulent sans avoir besoin de la permission préalable de leur seigneur, ne sont pas punis s’ils manquent de respect à ces mêmes seigneurs, sont propriétaires de leurs foyers, bénéficient d’une scolarité publique, disposent d’hôpitaux relativement modernes, de routes pavées, d’aéroports et d’industries modernes. Une évaluation objective de ces progrès se trouve dans les statistiques démographiques tibétaines.

La population du Tibet a doublé depuis 1950, et l’espérance de vie moyenne des Tibétains qui n’était à l’époque que de 36 ans atteint de nos jours 65 ans. Bien entendu quelques Tibétains sont insatisfaits de leur sort, mais un peu d’investigation révèle vite qu’il s’agit, pour la plupart, de gens issus de familles ayant perdu leurs privilèges seigneuriaux. Des preuves nombreuses abondent que les anciens serfs ont une toute autre histoire à raconter. Vous trouverez des Tibétains qui détestent les Hans (l’ethnie majoritaire en Chine) et quelques Hans qui honnissent les Tibétains, c’est un cas de préjudice ethnique ordinaire – une chose que n’importe quel Occidental est à même de comprendre. Mais cela ne représente pas davantage le désir d’un Tibet indépendant que des hostilités entre Noirs et Blancs à Washington DC, Détroit ou Boston (par exemple) représentent un désir animant la majorité des Afro-Américains de former une nation indépendante.

La culture tibétaine de nos jours

La dernière portion du mythe tibétain concerne la culture tibétaine, qui selon les défenseurs du Dalaï-Lama a été écrasée par « la mainmise chinoise sur le Tibet ». La culture est un domaine qui mérite une intense attention car son évaluation est confite de partis pris et de jugements préconçus. L’émergence de la télévision aux USA, par exemple, est citée comme étant soit un facteur destructeur, soit développeur de la culture étasunienne. Dans le domaine de la littérature, avant 1950 les Tibétains ne pouvaient s’enorgueillir que de quelques belles épopées qui ont été transmises au fil des siècles. Maintenant que les serfs peuvent devenir des auteurs, de nombreux nouveaux auteurs produisent des œuvres de grande qualité; des gens comme le poète Yedam Tsering et les romanciers Jampel Gyatso, TashiDawa et Dondru Wangbum. En termes d’art pictural, depuis des siècles le Tibet n’avait rien produit d’autre que des œuvres au style religieux répétitif. De nos jours, il y a beaucoup de très bons artistes tibétains. Par exemple, Bama Tashi a été salué en France et  au Canada comme étant un grand artiste moderne, qui marie les thèmes religieux tibétains avec des scènes pastorales modernes. Le Tibet possède désormais plus de 30 ensembles professionnels de chant et de danse, des troupes tibétaines d’opéra et d’autres troupes théâtrales qui étaient inexistantes avant 1950.

Non, la culture tibétaine n’est pas morte : elle fleurit comme jamais.

 

Foster Stockwell

Foster Stockwell est un auteur US qui a grandi dans une famille de missionnaires au sud-ouest de la Chine (Chengdu) proche du Tibet et qui a visité la Chine à de nombreuses reprises au cours des dernières années. Conseiller éditorial pour des maisons d’édition et des auteurs chinois, il demeure à Des Moines, État de Washington. Il est l’auteur de « Religion in China Today » (1993, New World Press), « Mount Huashan » (    , Foreign Languages Press), « A Sourcebook for Genealogical Research: Resources Alphabetically by Type and Location » (2004, McFarland), « A History of Information Storage and Retrieval (2001), etc.

 

 

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