L’éducation à la sexualité dispensée dans les établissements scolaires est une obligation légale fixée par la loi du 4 juillet 2001 et décrite comme la priorité de l’ancien Ministre de l’Éducation Nationale Mr Pap Ndiaye. Avant son départ il a effectué une saisine auprès du Conseil Supérieur des programmes dans l’objectif d’intégrer cette « éducation » comme les autres matières d’enseignement.
Si cette éducation peut présenter un intérêt pour les enfants dans le cadre de la prévention et la lutte contre les violences sexuelles, ainsi que la lutte contre les discriminations (si elle est faite via des supports conformes aux capacités et développement de l’enfant) elle présente aussi un risque conséquent pour le respect de leur intérêt supérieur.
Nous recevons de plus en plus de témoignages de parents dont les enfants ont été traumatisés lors de la participation à des cours d’éducation à la sexualité en milieu scolaire et nous souhaitons par conséquent alerter les parents, les Représentants des Parents d’Elèves (RPE), ainsi que les équipes éducatives, pour inviter à la plus grande vigilance.
Retrouvez notre courrier ici.
Professionnels de l’enfance et/ou du psychotraumatisme, pédopsychiatres, psychiatres, psychologues, médecins, pédiatres, psychanalystes d’enfants, psychothérapeutes, éducateurs, travailleurs sociaux, infirmières, enseignants dénoncent depuis 2017 la dangerosité de cette éducation à la sexualité et expliquent que la rencontre précoce de l’enfant avec la sexualité adulte ou conçue par des adultes peut être fortement traumatique , allant à l’encontre du respect de son rythme affectif et cognitif, de sa croissance psychique et de sa maturation.
La notion de minorité sexuelle légale située avant 15 ans correspond d’ailleurs à la reconnaissance de ce danger.
http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2017N49527
https://proscontreeducsex.wordpress.com
L’enfant, pour se construire et s’organiser psychiquement, a besoin que la différence des générations soit posée clairement au travers d’interdits. Or quand un adulte, qui plus est en situation d’autorité, parle à un enfant de sexualité en dehors de toute demande de sa part,
l’intrusion qu’il réalise dans la vie psychique a une tonalité incestueuse : l’adulte mêle l’enfant à ses propres pensées sur le sexe et il est alors dans le registre de la séduction et non de l’information.
Notre société a également le devoir de réfréner les pulsions sexuelles et agressives de l’enfant par l’éducation, et non d’autoriser et de stimuler leur déploiement par un quelconque mode éducatif.
Ainsi, le rôle de l’Etat est-il de promouvoir l’excitation, d’apporter à chaque individu toujours plus de revendications à la « jouissance » sans limite ?
Est-ce le rôle de l’Etat de s’immiscer dans la sphère intime des familles, des enfants et des adultes, par le traitement de questions d’ordre privé ?
On peut difficilement nier que les questions de sexualité sont du domaine du privé, non seulement des adultes mais aussi des enfants.
Enfin le rôle de l’Etat n’est pas de venir entraver les constructions identitaires familiales sur lesquelles l’enfant doit pouvoir s’appuyer dans le respect du processus de filiation et de transmission intergénérationnelle. Lutter contre les inégalités homme-femme et contre les
discriminations dont une personne peut faire l’objet à cause de ses choix sexuels n’a rien à voir avec la théorie du genre qui affirme que notre identité sexuelle est une construction sociale qu’il faut déconstruire.
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