Il a été décidé que l’espace numérique de santé serait attribué d’emblée à tous les assurés sociaux en France.
L’absence de réponse des concernés constituera donc un accord automatique avec possibilité de s’y opposer sous un mois.
En 2019, le gouvernement avait conclu un accord avec Microsoft pour transmettre nos données de santé. La controverse sur les conditions d’attribution du marché de l’hébergement des données de santé des Français et sur le choix de Microsoft comme prestataire devrait bientôt être de l’histoire ancienne. En novembre 2020, Olivier Véran, le ministre de la Santé, assurait que le dossier serait résolu dans deux ans au plus tard.
PEUT-ON FAIRE CONFIANCE A VÉRAN ? (VIDÉO)
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◆ Protection et confidentialité des données
Avec "Mon espace santé", nos données sont en sécurité, sur une plateforme française... vraiment ?
En théorie, on nous assure que chaque assuré social aura seul la main sur ses données et demeurera l’unique souverain de son espace numérique. Toujours d’après la Délégation numérique en santé, « les données sont hébergées en France, et c’est garanti par la sécurité sociale. Bien sûr le risque zéro n’existe pas en la matière, mais nous sommes au maximum de ce qui existe en termes de sécurité informatique aujourd’hui. La bonne nouvelle, c’est que c’est l’État qui le fait, non des acteurs privés qui prendraient la main sur ces données. » Quant à savoir si l’État pourra ou non consulter nos données, et dans quel cadre juridique, la question reste en suspens
Mon commentaire : avec ce que nous vivons depuis 2 ans avec la crise sanitaire orchestrée par nos gouvernants, peut-on vraiment faire confiance à l'ETAT ?
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Vous trouverez la procédure à suivre pour vous opposer à "Mon espace santé" sur cette page du blog
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