Selon le NYT, les photos des journalistes retrouvées provenaient généralement des pages de photographies de mariage, d’articles d’actualité, de blogs ou de sites de critiques.
Certaines d’entre elles étaient même issues de sites pornographiques et en général, elles n’appartenaient pas au propriétaire du visage utilisé. Il y a seulement une certaine ressemblance. Néanmoins, la plupart des correspondances pour la douzaine de visages des journalistes étaient exactes.
Certains utilisateurs de PimEyes ont accepté de donner leur témoignage. Un cadre a par exemple déclaré qu’il utilise régulièrement l’application afin d’identifier les personnes qui le harcèlent sur les réseaux sociaux. Un autre utilisateur a annoncé qu’il se sert de PimEyes pour trouver les photos explicites de ses amis sur Facebook ou pour connaître l’identité de certaines actrices de films pour adultes.
Il est à noter que les utilisateurs de PimEyes peuvent utiliser n’importe quel visage, une autre fonction qui rend le moteur de recherche encore plus dangereux. Il permet à ses abonnés de trouver les photos d’un individu et de les utiliser sans leur consentement.
Par ailleurs, Cher Scralett, ingénieure en informatique et abonnée à l’application, dans une interview à CNN Business, a dénoncé que quelqu’un a photoshoppé son visage sur un site pornographique, et elle l’a identifié sur PimEyes.
Mme Scarlett a immédiatement commencé à chercher comment les faire retirer. Malheureusement pour elle, il était impossible de retirer les images ou d’exclure les résultats publics sur PimEyes sans payer un abonnement de 89,99 à 299,99 dollars par mois.