En 1992 ils nous promettaient la prospérité et la paix
En 1992, lorsque je suis allée voter pour la ratification du traité Maastricht, mon bulletin était un « oui ». J’avais trente ans, j’étais naïve, et je croyais en la parole des politiques. J’avais aussi un cerveau bien lavé par la propagande socialiste. Leurs bouches menteuses promettaient la prospérité et la paix. Nous n’avons eu ni l’une ni l’autre ; enfin, pour la prospérité, faut voir, parce que ça n’a pas été vrai pour tout le monde, hein ! Le chômage, hormis de courtes périodes de stagnation, n’a jamais cessé de croître ; quant à la guerre qui s’est déclarées en Yougoslavie, aux portes de l’Europe, elle a largement contribué à mon réveil. C’était en 1999, quand l’OTAN déversait ses tonnes de bombes sur la Yougoslavie.
Ce qui me fit écrire à l’époque, dans l’un de mes petits carnets :
Dans ce qu’il est convenu d’appeler maintenant l’ex-Yougoslavie, le chaos gronde, et telle une lèpre infâme, continue de s’étendre. La guerre. Les Maîtres du monde veillent. À leurs frères, ils donneront la manne stérile. À leurs frères, ils arracheront les yeux et les cœurs. Le siècle s’achève dans un bain de sang. Celui des Innocents.
Ayant pris conscience, comme des millions de Français, qu’en 1992 je m’étais fait gruger, je mettais cette fois un « non » résolu dans l’urne pour le référendum de 2005 ; l’on nous demandait : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l'Europe ? » Un non magistral l’emporta. En France, et aussi aux Pays-Bas. Hé bien plus tard, cela n’a pas gêné les gouvernants de changer, par un artifice pseudo démocratique, notre « non » en un « oui » qui les arrangeait. Ce jour-là, j’ai cessé de croire absolument à tout ce qu’ils disaient. Tout. Mieux, avec le temps, et à mon petit niveau, j’ai commencé à m’intéresser à la politique, à l’Histoire, et au monde en général. Ce qui fait de moi, en 2022, une complotiste ; une fierté, en quelque sorte. Qu'ils aillent tous se faire foutre. Désolée pour le langage.
En 2022, on a le dénuement et de nouveau la guerre à notre porte
Voilà où on en est : à deux pas d'une guerre qui pourrait se transformer en brasier nucléaire, au bord d'un gouffre financier insondable, dans une France complètement désindustrialisée, sans armée, nue de toute souveraineté, et avec des dingues aux manettes. Quant à la folle de Bruxelles, elle distribue l'argent des peuples comme s'il était le sien (dernièrement, 19 milliards à l'Ukraine), et fournit une aide militaire à ce pays nazifié au dernier degré, et, comme si cela n'était pas suffisant, elle achète pour plusieurs milliards d'euros des tonnes de « VousSavezQuoi » mortels. Tout ça, sans que les peuples aient été consultés.
Allô, Maman, au secours ! M.R.
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Quand l’OTAN déversait ses tonnes de bombes sur la
Le Monde Diplomatique
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Kosovo 1999, opération " Force alliée "
Treize membres de l'OTAN participent à la campagne de bombardements aériens. Près de 5 000 hommes, principalement américains, français, britanniques, allemands et italiens; 900 avions et 30 na...
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Ces guerres qu'on dit humanitaires
Le nouvel interventionnisme humanitaire se pare de toutes les vertus face au sort catastrophique des faibles, auxquels il faut sans tarder porter secours, quoi qu'il en coûte. Mais aucune opération
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